Dans un pamphlet/une lettre adressée vers le 11 novembre 1527 au révérend Johann Hess luther1527web, Martin Luther nous rappelle comment adorer dans une pandémie pire que la nôtre, et pourquoi le ministère de Dieu est essentiel, y compris à travers chaque pandémie.
Tout d'abord, Luther décrit le rôle du gouvernement dans une pandémie.
Abandonner une communauté entière que l'on a été appelé à gouverner et la laisser sans responsables ni gouvernement, exposée à toutes sortes de dangers tels que les incendies, les meurtres, les émeutes et toutes les catastrophes imaginables est un grand péché.
Dans une certaine mesure, on pourrait dire que le gouvernement français semble avoir abandonné la gouvernance dans les lieux de culte. Ce n'est pas parce que nous allons à l'église que le gouvernement devrait autoriser de grands rassemblements contraires aux impératifs de santé publique. Après tout, la pandémie a débuté en France par un événement religieux de type " super-spreader " en février 2020 wpatfrench2020superspreader.
Le rassemblement lui-même est un danger. L'insouciance du rassemblement est un autre danger. Aujourd'hui, l'Église et l'État donnent l'exemple. Le président Obama a ramené un peu de dignité aux États-Unis, par exemple, en demandant simplement aux adolescents de remonter leur pantalon, face à une épidémie de mode qui fait une fixation sur les pantalons tombants et les sous-vêtements visibles. L'exemple et l'intention ont des conséquences ^4.
Martin Luther est précis quant à la manière dont nous devons aborder une pandémie. Nous sommes le corps du Christ, malade, mais toujours le corps du Christ, comme dans 1 Cor. 12:12. La main a besoin de l'œil et la tête des pieds (1 Cor. 12:21) ^5. Considérez les mots de Luther ci-dessous.
Maintenant, si une épidémie mortelle frappe, nous devrions rester où nous sommes, faire nos préparatifs, et prendre courage dans le fait que nous sommes mutuellement liés (comme indiqué précédemment) de sorte que nous ne pouvons pas nous abandonner ou nous fuir les uns les autres.
[...] le diable nous tenterait pour que nous ne tenions pas compte du commandement de Dieu dans nos rapports avec notre prochain et que nous tombions ainsi dans le péché de la main gauche.
D'autres pèchent sur la droite. Ils sont beaucoup trop téméraires et imprudents, tentant Dieu et négligeant tout ce qui pourrait contrer la mort et la peste.
[...] Si Dieu veut me prendre, il me trouvera sûrement et j'ai fait ce qu'il attendait de moi et je ne suis donc pas responsable de ma propre mort ni de celle des autres.
Quel merveilleux cri de ralliement ! La lettre est ornée de sagesse et de perspicacité sur la place d'une épidémie et la place d'un croyant. Il m'est pénible de n'inclure que ce qui précède par respect pour votre attention, cher lecteur. Pour résumer, pas même la peste bubonique, donc encore moins Covid-19, ne peut changer la nature fondamentale ni la nécessité de la pratique religieuse.
Luther est également précis, et à juste titre, au sujet de trois missions essentielles et nécessaires de l'église, toujours et aussi pendant une pandémie, comme suit.
Prêchez des sermons que les fidèles entendent.
Effectuer les sacrements, dont la communion.
Dispenser des soins aux fidèles sains d'esprit.
Je suis d'accord avec l'analyse de Luther. Si vous êtes d'un avis différent, que Dieu vous éclaire. Amen. luther1527web ^6"
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